En aout 2023, des zones en France métropolitaine ont été traitées chimiquement pour éviter la propagation de la dengue.
Un récipient avec de l’eau et un bout de bois, sur lequel la moustique se posera pour pondre, c’est suffisant. MAIS, il faut le VIDER et le RINCER tous les 11 jours maximum, faites le tous les WE. (En 12 jours par temps chaud, les oeufs se transforment en moustiques)
Une moustique femelle pond 50 à 200 oeufs en une à 6 semaines. Si vous ne faites rien, vous aurez de plus en plus de moustiques.
Pour en savoir plus, et pour un piège que l’on peut se permettre de ne pas vider aussi régulièrement (bien que ce soit conseillé !) cliquez ici.
Idéalement, il faut disposer un piège à larves tous les dix mètres environ autour de la zone à protéger, au sol dans un endroit ombragé, mais pas avec une couverture végétale trop importante. Entourez en la périphérie de votre jardin, et parlez en à vos voisins, car les moustiques se déplacent jusqu’à 200m.
La particularité du moustique tigre est qu’il peut transmettre la DENGUE, le CHUICUNGUNYA, ou le ZIKA. Maladies qui, avant, étaient uniquement « importées » en France métropolitaine depuis nos DOM-TOM ou l’Afrique. Lutter contre sa prolifération devient un enjeu de santé publique !
A l’été 2019, malgré 2 cas de dengue « importés » à Meysse, la présence d’un maraicher en agriculture biologique et d’un rucher avaient fait que l’ARS avait choisi de ne pas traiter.
En 2022, il y a eu 65 cas de DENGUE identifiés en métropole, et reconnus comme cas AUTOCHTONES (source Santé publique France), contre 48 cas cumulés sur les 10 années précédentes. L’augmentation est directement liée à l’augmentation du moustique tigre. La hausse des températures est propice au développement de ce dernier, qui « remonte » vers le nord de la France. Et arrive dans les hameaux isolés en… voiture !
Pour en savoir plus sur la lutte contre les moustiques tigres, cliquez ici. Car faire des pièges à larves sans avoir « assaini » l’environnement de votre lieu de vie, à 150m à la ronde, sera peu efficace. Il faut donc informer vos voisins sur cet enjeu de santé publique, y compris s’ils vous disent « ne pas craindre les piqures ». Ceux qui n’ont pas d’enfants ni de petits-enfants ne pensent pas forcément à eux qui sont plus sensibles que les adultes, et souvent attirent plus les piqures.
Selon votre voisinage, le travail sera donc fastidieux, mais cela rendra votre jardin tellement plus agréable que vous ne le regretterez pas.
1ère publication septembre 2023.