Cette année 2023, au 26 août première pluie depuis le gros orage du 12 juillet : bientôt nous pourrons espérer voir de nouvelles pousses de plantes sauvages, dont le pourpier que j’aime beaucoup avec une salade de tomates. Actuellement, même l’amarante séchait, seul le chénopode blanc restait vert et encore selon les endroits.
Comme le pourpier,en 2022, le calament était omniprésent. C’était dû à la météo : la terrible sécheresse a fait disparaitre, temporairement, beaucoup de graminées. Manifestement, le calament supporte très bien canicule et sècheresse ! Ses petites fleurs rose étaient très présentes depuis le milieu de l’été. Les fleurs sont plus colorées sur le basalte, sur le haut de notre commune, que sur le calcaire. En infusion, cette plante serait calmante et faciliterait la digestion. Elle a le goût de menthe, avec un très léger goût de réglisse, plus ou moins prononcé selon les terroirs, plus parfumée sur le basalte.
Cette année 2023, pas d’averse depuis plus de 6 semaines, pas de calament en fleurs, pas de pousses de pourpier sauf au potager à coté de plantes arrosées, et encore très très peu.
En 2022, la marjolaine était moins présente et avait fleuri plus tard que d’habitude, pas de fleurs en juillet et peu en août. En 2023, j’en ai vu dès juin, et actuellement il y en a beaucoup. La nature s’adapte chaque année est différente… Mais une constante : après chaque pluie les fleurs de marjolaine moisissent, il faut attendre qu’il en pousse d’autres pour les cueillir.
Les deux sont de la famille des labiacées comme la menthe, et ont une tige « carrée ». On sent nettement 4 cotés lorsque l’on fait tourner une tige entre 2 doigts.
Je présente les 2 en même temps, car leurs feuilles se ressemblent beaucoup : en début de saison il est difficile de les reconnaitre juste « visuellement ». Mais le calament sent la menthe, alors que la marjolaine sent l’origan (certains trouvent même qu’elle sent un peu la lavande).
Dès qu’il y a les fleurs, elles sont faciles à identifier.
