Dernière MàJ 01/05/2023.
Ce que vous trouverez sur la page d’avril est encore d’actualité.
Pour les plantes de mars, citées au début de la page d’avril, il n’y a que le lamier pourpre qui a « disparu » courant avril. Pour les délicieuses asperges, selon les années, vous en trouverez encore de bonnes si vous les avez récoltées régulièrement et non laisser « monter ». Pour les violettes et les orties, il est encore temps de les couper, les feuilles repousseront.
Les lampsanes sont à cueillir en rosette, ou sur de très très jeunes tiges, si non elles sont amères.
EXCELLENT faire sécher les FLEURS qui doivent absolument rester JAUNE. Cueillez le quand il est bien sec : s’il moisit il devient toxique !
Le mélilot jaune peut remplacer la vanille+fleur d’oranger, crème, brioche…
Si vous aimez cuisiner des desserts, séchez en pour en avoir toute l’année.
On en trouvera pendant un mois environ, en particulier au bord du Lavezon, et dans le lit de toutes les rivières du coin.
Infusion calmante et contre les insomnies. Bon pour les veines.
La prèle des champs s’utilise en infusion, ou séchée en poudre en cuisine.
Elle contient beaucoup de silice.
Contre indiqué si troubles hépatique ou rénaux graves. Reminéralisante, hémostatique (arrête les saignement de nez), astringente et diurétique.
On la trouve au bord de beaucoup de fossés et ruisseaux, malgré son nom de prèle des champs. Elle est beaucoup plus jolie que la prèle des marais (qui ressemble plus à une ‘queue de rat’, avec une boule noire en sommet de tige) mais attention parfois on trouve les 2 aux mêmes endroits. La prèle des marais est légèrement toxique, et amère, elle pourrait vous gâcher toute la récolte !
A l’ombre sous de grands chênes mi-mai 2020, on trouvait encore de jeunes alliaires d’une taille déconcertante ! Une aubaine pour moi qui aime l’ail. Certaines feuilles faisaient 15 cm : vite fait d’en ramasser suffisamment pour un pesto (voir recette à droite), et pour remplacer la gousse d’ail dans une soupe.
Ailleurs, elle est en graine et devient amer.
Les fleurs de sureau et d’acacia sont présentes (en vallée du Rhône et zones bien ensoleillées, parfois dès la 2ème quinzaine d’avril), vous en avez des recettes en article à droite.
Vous trouverez une recette de boisson sans alcool, au sureau, à droite de cette page.
En mars-avril, les silènes étaient déjà présentes. Actuellement en fleurs elles sont faciles à identifier. Les fleurs peuvent être ajoutées à une salade, et les feuilles se cuisinent.
Si on les tond, c’est une plante que l’on retrouvera jusqu’à tard en saison après chaque pluie l’été, et en automne, donc pas d’urgence pour pouvoir les déguster en guise d’épinards.
Pour voir les fleurs de silène enflée, il faudra attendre encore un peu.
Depuis mars-avril, selon les années, les feuilles de tussilage sont présentes dans le sable au bord du Lavezon.
(Pour plus de photos, voir cet article).
Son goût rappelle vaguement l’oseille. J’apprécie les jeunes feuilles cuites et incorporées à des tartes salées.
ATTENTION : déconseillé si grossesse ou allaitement, ou maladie du foie, et enfant de moins de 6 ans.
Les fleurs de COQUELICOT, à cueillir au tout dernier moment, décorent agréablement les salades vertes, et font un excellent sirop qui rappelle (meilleur à mon gout) la grenadine.
Recette dans un article, accessible à droite de cet écran.
Les MAUVES ont maintenant des fleurs agréables en salade.
Pour cuisiner les feuilles « en épinard », les mauves faisant un mucilage, elles absorbent pas mal d’eau à la cuisson : ne les laissez pas brûler dans une poêle !
Une poignée de leurs feuilles peut servir à épaissir une soupe.
La benoite commune est en fleurs, donc facile à reconnaitre si vous voulez vous faire une réserve de « clou de girofle » avec ses radicelles. Voir la page, récolte toute l’année. Comme les autres plantes dont on consomme les racines, il serait mieux de les récolter à l’automne, d’après les spécialistes… Toutefois, je n’ai pas remarqué qu’elle soit moins parfumée, et ne pas se tromper de plante est la priorité si vous débutez ! !